Le Summer Workshop d’Août 2024 - Pose des enduits en terre crue
07.09.24 - 17
Encore une nouvelle phase de chantier !
Du 19 au 31 août, un nouveau groupe d’étudiant.e.s est arrivé rempli d’énergie pour deux semaines de summer workshop !
Pour cette session, l’ambition est de taille : poser à la main tous les enduits intérieurs en terre crue sur l’enveloppe en paille. rebuiLT acceuille alors une équipe d’une vingtaine d’étudiant.e.s aux multiples formations , allant du génie civile et de l’architecture aux sciences de l’environnement et des matériaux.
Des sessions de formation à chaque nouvelle étape sont données par deux professionnels, Julien Hosta et Elodie Simon, aux membres du summer workshop. Les deux spécialistes de la construction écologique et participative offrent un conseil continu tout au long du chantier pour l’élaboration et la mise en oeuvre des enduits en terre crue.
Quant à notre source de matériaux, nous avons choisi de construire à partir de terre d’excavation et de boues de lavage, deux matériaux dérivés de l’industrie de la construction et considérés comme des déchets. Deux bennes complètes de terre d’excavation ont été livrées par l’équipe de Tinguely, avec une benne vide pour le rejet. Les quelques seaux de boue de lavage ont été récupérés gratuitement à une gravière de la région et ont servi pour les recettes spéciales d’enduit nécessitant une faible granularité.
La pose des enduits terre en bref
Les raisons de notre choix de ce type d’enduits et les étapes détaillées d’application seront plus amplement développées dans le prochain article thématique sur les enduits en terre crue.
Ce qu’on peut déjà vous dire, c’est que les étudiant.e.s se sont donné.e.s à fond tout au long de ces deux semaines pour enduire tous les murs intérieurs du pavillon d’une première couche d’enduit.
En chiffres, cela représente plusieurs mètres cube de terre à tamiser, et environ 14 tonnes d’enduits à préparer et poser en 10 jours de chantier.
On peut compter aussi plus de 250 mètres linéaire de plinthes, trames et supports d’enduits à poser sur toutes les interfaces entre la paille et d’autres matériaux pour avoir des finitions propres.
Un deuxième couche d’enduit a été posée sur les murs construits l’année dernière pour donner une idée du rendu final aux étudiant.e.s. Pour les autres murs, il faudra attendre que la première couche sèche complètement avant d’appliquer cette couche finale. Ce sera donc une tâche pour le chantier d’automne.
Le quotidien au chantier
Les pauses et les repas sont toujours la meilleure manière de se rencontrer, tout en reprenant des forces pour les tâches particulièrement physiques de ce chantier.
Cette fois, l’organisation des repas est centralisée par Sarah, pour permettre aux étudiant.e.s de se concentrer au maximum sur les objectifs de pose d’enduits. Encore un grand merci à elle !
Chaque pause était l’occasion pour les participant.e.s pour échanger sur l'avancement du chantier et transmettre les besoins à venir au reste de l'équipe. Ces discussions ont facilité une meilleure redistribution des tâches, adaptée aux priorités à court terme et aux intérêts de chacun.e, tout en permettant d'anticiper les quantités d’enduits pour les jours suivants. Les initiatives visant à améliorer le processus ou à optimiser le planning étaient également les bienvenues, afin de tirer parti de l'intelligence collective.
Cette organisation a permis aux quelques 25 personnes présentes sur le chantier de travailler de manière efficace et autonome. Elles ont ainsi découvert l'ensemble des étapes de la chaîne de production des enduits, tout en évitant de consacrer trop de temps aux tâches répétitives ou fatigantes.
Nous avons eu aussi quelques visites d’entreprises et de de médias intéressés par le développement du projet. Si vous aussi vous voulez participer à ce genre de visites, vous pouvez vous inscrire à ce lien. Merci à Gaston Mille pour leurs surchaussures de sécurité, un grand atout dans notre contexte de chantier ouvert au public.
Du 19 au 31 août, un nouveau groupe d’étudiant.e.s est arrivé rempli d’énergie pour deux semaines de summer workshop !
Pour cette session, l’ambition est de taille : poser à la main tous les enduits intérieurs en terre crue sur l’enveloppe en paille. rebuiLT acceuille alors une équipe d’une vingtaine d’étudiant.e.s aux multiples formations , allant du génie civile et de l’architecture aux sciences de l’environnement et des matériaux.
Des sessions de formation à chaque nouvelle étape sont données par deux professionnels, Julien Hosta et Elodie Simon, aux membres du summer workshop. Les deux spécialistes de la construction écologique et participative offrent un conseil continu tout au long du chantier pour l’élaboration et la mise en oeuvre des enduits en terre crue.
Quant à notre source de matériaux, nous avons choisi de construire à partir de terre d’excavation et de boues de lavage, deux matériaux dérivés de l’industrie de la construction et considérés comme des déchets. Deux bennes complètes de terre d’excavation ont été livrées par l’équipe de Tinguely, avec une benne vide pour le rejet. Les quelques seaux de boue de lavage ont été récupérés gratuitement à une gravière de la région et ont servi pour les recettes spéciales d’enduit nécessitant une faible granularité.
La pose des enduits terre en bref
Les raisons de notre choix de ce type d’enduits et les étapes détaillées d’application seront plus amplement développées dans le prochain article thématique sur les enduits en terre crue.
Ce qu’on peut déjà vous dire, c’est que les étudiant.e.s se sont donné.e.s à fond tout au long de ces deux semaines pour enduire tous les murs intérieurs du pavillon d’une première couche d’enduit.
En chiffres, cela représente plusieurs mètres cube de terre à tamiser, et environ 14 tonnes d’enduits à préparer et poser en 10 jours de chantier.
On peut compter aussi plus de 250 mètres linéaire de plinthes, trames et supports d’enduits à poser sur toutes les interfaces entre la paille et d’autres matériaux pour avoir des finitions propres.
Un deuxième couche d’enduit a été posée sur les murs construits l’année dernière pour donner une idée du rendu final aux étudiant.e.s. Pour les autres murs, il faudra attendre que la première couche sèche complètement avant d’appliquer cette couche finale. Ce sera donc une tâche pour le chantier d’automne.
Le quotidien au chantier
Les pauses et les repas sont toujours la meilleure manière de se rencontrer, tout en reprenant des forces pour les tâches particulièrement physiques de ce chantier.
Cette fois, l’organisation des repas est centralisée par Sarah, pour permettre aux étudiant.e.s de se concentrer au maximum sur les objectifs de pose d’enduits. Encore un grand merci à elle !
Chaque pause était l’occasion pour les participant.e.s pour échanger sur l'avancement du chantier et transmettre les besoins à venir au reste de l'équipe. Ces discussions ont facilité une meilleure redistribution des tâches, adaptée aux priorités à court terme et aux intérêts de chacun.e, tout en permettant d'anticiper les quantités d’enduits pour les jours suivants. Les initiatives visant à améliorer le processus ou à optimiser le planning étaient également les bienvenues, afin de tirer parti de l'intelligence collective.
Cette organisation a permis aux quelques 25 personnes présentes sur le chantier de travailler de manière efficace et autonome. Elles ont ainsi découvert l'ensemble des étapes de la chaîne de production des enduits, tout en évitant de consacrer trop de temps aux tâches répétitives ou fatigantes.
Nous avons eu aussi quelques visites d’entreprises et de de médias intéressés par le développement du projet. Si vous aussi vous voulez participer à ce genre de visites, vous pouvez vous inscrire à ce lien. Merci à Gaston Mille pour leurs surchaussures de sécurité, un grand atout dans notre contexte de chantier ouvert au public.
Le projet rebuiLT bénéficie du soutien du Fonds pour l'Efficacité Énergétique ainsi que de nombreux partenaires.
Copyright images : ©PJ Renaud pour rebuiLT, 2024.
Copyright images : ©PJ Renaud pour rebuiLT, 2024.
Le Summer Workshop de Juillet 2024 - Dressage des murs en bottes de paille
18.09.24 - 16Cet article est basé sur le rendu de fin de projet de Tina et Axelle, deux étudiantes du Summer Workhop. Il est donc raconté depuis leurs points de vue et leurs ressentis. Merci à toutes les deux pour leur contribution !
Le contexte de Summer Workshop
Durant l’été 2024, rebuiLT a proposé deux workshops aux étudiant.e.s de l’EPFL. Ces ateliers, axés sur la poursuite de la construction du pavillon, offrent aux étudiant.e.s architectes et ingénieur.e.s une belle opportunité d'enrichir leur formation en participant activement au processus du chantier.
Le premier workshop, intitulé « construction en paille », s’est déroulé du 8 au 19 juillet 2024.
Pour assurer le bon déroulement et l'efficacité du chantier, les étudiant.e.s de l’équipe de coordination ont suivi une formatioon préalable avec Gil Bustarret de l’association Nebraska, afin de maîtriser les principes de construction de murs en paille et transmettre ces compétences lors du workshop.
Durant l’été 2024, rebuiLT a proposé deux workshops aux étudiant.e.s de l’EPFL. Ces ateliers, axés sur la poursuite de la construction du pavillon, offrent aux étudiant.e.s architectes et ingénieur.e.s une belle opportunité d'enrichir leur formation en participant activement au processus du chantier.
Le premier workshop, intitulé « construction en paille », s’est déroulé du 8 au 19 juillet 2024.
Pour assurer le bon déroulement et l'efficacité du chantier, les étudiant.e.s de l’équipe de coordination ont suivi une formatioon préalable avec Gil Bustarret de l’association Nebraska, afin de maîtriser les principes de construction de murs en paille et transmettre ces compétences lors du workshop.
L’aventure de la paille
Le principal objectif de ces deux semaines de workshop était de monter tous les murs en paille compressée du pavillon. Le processus de maçonnage des bottes de paille était à la fois complexe et précis, avec plusieurs étapes à suivre.
Nous avons commencé par terminer l'installation des lisses basses, des structures en bois surélevées servant de support pour les bottes de paille.
Ensuite, nous sommes passés au montage des murs en paille, une tâche qui demandait rigueur et organisation. Nous nous sommes répartis en deux équipes : l’une préparait les bottes de paille, tandis que l’autre les installait pour former les murs. Il était essentiel de vérifier constamment que les murs étaient bien d’aplomb, et d’effectuer des opérations comme le brochage ou le chaînage des angles pour assurer la solidité de l’assemblage. Après avoir monté les huit rangées de bottes des murs, nous avons installé la lisse haute, préalablement fabriquée.
La dernière étape consistait à compresser les murs, une phase clé pour garantir leur rigidité. En deux semaines, nous avons pu monter tous les murs en paille compressée comme prévu. Il ne restait plus que les deux murs pignons du deuxième étage à finaliser, également en paille, mais avec une méthode différente.
Le principal objectif de ces deux semaines de workshop était de monter tous les murs en paille compressée du pavillon. Le processus de maçonnage des bottes de paille était à la fois complexe et précis, avec plusieurs étapes à suivre.
Nous avons commencé par terminer l'installation des lisses basses, des structures en bois surélevées servant de support pour les bottes de paille.
Ensuite, nous sommes passés au montage des murs en paille, une tâche qui demandait rigueur et organisation. Nous nous sommes répartis en deux équipes : l’une préparait les bottes de paille, tandis que l’autre les installait pour former les murs. Il était essentiel de vérifier constamment que les murs étaient bien d’aplomb, et d’effectuer des opérations comme le brochage ou le chaînage des angles pour assurer la solidité de l’assemblage. Après avoir monté les huit rangées de bottes des murs, nous avons installé la lisse haute, préalablement fabriquée.
La dernière étape consistait à compresser les murs, une phase clé pour garantir leur rigidité. En deux semaines, nous avons pu monter tous les murs en paille compressée comme prévu. Il ne restait plus que les deux murs pignons du deuxième étage à finaliser, également en paille, mais avec une méthode différente.
La vie de chantier
Nous ne pouvons pas présenter ce chantier sans évoquer la vie en communauté, partie intégrante du workshop. La vie de chantier est une très belle expérience de partage, d’entraide et de camaraderie. La dynamique du groupe joue en réalité un rôle crucial dans le bon déroulement d’un chantier. L’équipe de ce workshop a parfaitement fonctionné dans ce sens, avec des participant.e.s qui se sont aidés et soutenus tout au long du chantier, ce qui a facilité le partage de leurs connaissances et compétences. L’ambiance positive générale de ce groupe a rendu les journées agréables et motivantes.
Laisser place au second workshop
Les deux semaines ont filé à une vitesse folle, et le temps de se dire au revoir vient trop vite. Nous avons dû laisser la place au second workshop, qui se concentre sur la pose d’enduits de terre sur les murs fraîchement réalisés.
Nous tenons particulièrement à remercier les responsables du summer workshop auquel nous avons participé. Leur patience et leur volonté de nous transmettre leurs connaissances se sont ressenties tout au long des deux semaines de chantier
Nous ne pouvons pas présenter ce chantier sans évoquer la vie en communauté, partie intégrante du workshop. La vie de chantier est une très belle expérience de partage, d’entraide et de camaraderie. La dynamique du groupe joue en réalité un rôle crucial dans le bon déroulement d’un chantier. L’équipe de ce workshop a parfaitement fonctionné dans ce sens, avec des participant.e.s qui se sont aidés et soutenus tout au long du chantier, ce qui a facilité le partage de leurs connaissances et compétences. L’ambiance positive générale de ce groupe a rendu les journées agréables et motivantes.
Laisser place au second workshop
Les deux semaines ont filé à une vitesse folle, et le temps de se dire au revoir vient trop vite. Nous avons dû laisser la place au second workshop, qui se concentre sur la pose d’enduits de terre sur les murs fraîchement réalisés.
Nous tenons particulièrement à remercier les responsables du summer workshop auquel nous avons participé. Leur patience et leur volonté de nous transmettre leurs connaissances se sont ressenties tout au long des deux semaines de chantier
Extraits des retour d’expériences des participantes
“Participer à ce workshop a été une expérience extrêmement enrichissante pour moi. Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu l’opportunité de travailler sur un chantier, et cela m’a offert une excellente occasion de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises au cours de mes années d’études d’architecture. Travailler directement sur le terrain m'a permis d’acquérir de nouvelles connaissances et de me confronter aux réalités du métier. Apprendre dans le cadre stimulant d’un chantier et aux côtés de personnes passionnées et bienveillantes, a fortement participé à enrichir et embellir mon expérience.” - Axelle
“Comprendre les dynamiques d'un chantier et réaliser l'importance du travail d'un.e architecte une fois sur place permet un tout autre point de vue sur notre métier. Les rencontres et contacts qui se créent dans un tel cadre sont également très précieux. La cohésion de groupe et l'attention que l'on porte les un.e.s aux autres ont été très importants, à la fois pour notre bien-être et notre sécurité mais aussi pour l'ambiance générale et les énergies partagées.” - Tina
“Participer à ce workshop a été une expérience extrêmement enrichissante pour moi. Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu l’opportunité de travailler sur un chantier, et cela m’a offert une excellente occasion de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises au cours de mes années d’études d’architecture. Travailler directement sur le terrain m'a permis d’acquérir de nouvelles connaissances et de me confronter aux réalités du métier. Apprendre dans le cadre stimulant d’un chantier et aux côtés de personnes passionnées et bienveillantes, a fortement participé à enrichir et embellir mon expérience.” - Axelle
“Comprendre les dynamiques d'un chantier et réaliser l'importance du travail d'un.e architecte une fois sur place permet un tout autre point de vue sur notre métier. Les rencontres et contacts qui se créent dans un tel cadre sont également très précieux. La cohésion de groupe et l'attention que l'on porte les un.e.s aux autres ont été très importants, à la fois pour notre bien-être et notre sécurité mais aussi pour l'ambiance générale et les énergies partagées.” - Tina
rebuiLT remercie comme toujours pour leur soutien le Fonds pour l'Efficacité Énergétique ainsi que de nombreux partenaires.
Copyright images : ©PJRenaud pour rebuiLT, 2024.
Copyright images : ©PJRenaud pour rebuiLT, 2024.
Un automne au pavillon
12.02.24 - 15Pause sur le chantier
Le chantier participatif de cet été est terminé en attendant le retour des beaux jours, mais on ne s’ennuie pas au pavillon ! En tout cas, on ne ralentit pas le rythme à rebuiLT, même si nous travaillons sur d’autres sujets.
Le chantier participatif de cet été est terminé en attendant le retour des beaux jours, mais on ne s’ennuie pas au pavillon ! En tout cas, on ne ralentit pas le rythme à rebuiLT, même si nous travaillons sur d’autres sujets.
Toujours de l’activité autour du pavillon
La construction du pavillon étant un processus pédagogique et participatif, les ateliers autour du pavillon se poursuivent. Que ce soit dans le pavillon ou à l’extérieur, l’équipe étudiante anime de nombreuses activités pour mettre en avant sa démarche low tech, participative et de sobriété.
Elle a notamment animé une nouvelle séance citoyenne pour rassembler les futurs groupes d’utilisateur·rice·s du pavillon autour de la question de son exploitation : comment partager cet espace de la meilleure manière possible, et que faut-il mettre en place pour simplifier la cohabitation ?
Dans le cadre des fenêtres de l’Avent d’Ecublens, l’équipe a également tenu un stand de crêpes et de tisanes devant le pavillon, à la sortie de l’école du Pontet, offrant ainsi aux élèves qui n’avaient pas participé aux ateliers de l’été une opportunité de le visiter.
Enfin, les visites officielles continuent, avec le passage des municipaux d’Ecublens et un vernissage de la revue d’architecture Tracés, qui publiait un numéro sur la construction en paille. Ces visites restent ouvertes au public tous les mois, sur inscription (formulaire ici).
Nos nouvelles surchaussures fournies par Gaston Mille nous ont grandement simplifié la tâche pour faire visiter le pavillon à des personnes hors du secteur de la construction sans prise de tête.
La construction du pavillon étant un processus pédagogique et participatif, les ateliers autour du pavillon se poursuivent. Que ce soit dans le pavillon ou à l’extérieur, l’équipe étudiante anime de nombreuses activités pour mettre en avant sa démarche low tech, participative et de sobriété.
Elle a notamment animé une nouvelle séance citoyenne pour rassembler les futurs groupes d’utilisateur·rice·s du pavillon autour de la question de son exploitation : comment partager cet espace de la meilleure manière possible, et que faut-il mettre en place pour simplifier la cohabitation ?
Dans le cadre des fenêtres de l’Avent d’Ecublens, l’équipe a également tenu un stand de crêpes et de tisanes devant le pavillon, à la sortie de l’école du Pontet, offrant ainsi aux élèves qui n’avaient pas participé aux ateliers de l’été une opportunité de le visiter.
Enfin, les visites officielles continuent, avec le passage des municipaux d’Ecublens et un vernissage de la revue d’architecture Tracés, qui publiait un numéro sur la construction en paille. Ces visites restent ouvertes au public tous les mois, sur inscription (formulaire ici).
Nos nouvelles surchaussures fournies par Gaston Mille nous ont grandement simplifié la tâche pour faire visiter le pavillon à des personnes hors du secteur de la construction sans prise de tête.
Les projets étudiants continuent aussi !
Comme l’année dernière, des projets de semestre sont proposés aux étudiant·e·s de master, avec un axe commun davantage orienté vers les détails de construction et la concrétisation de l’exploitation du pavillon par les futur·e·s utilisateur·rice·s.
Le projet restant une construction temporaire, une équipe supplémentaire travaille sur le plan de démontage du pavillon, afin d’anticiper les phases de déconstruction à la fin de son exploitation.
Comme l’année dernière, des projets de semestre sont proposés aux étudiant·e·s de master, avec un axe commun davantage orienté vers les détails de construction et la concrétisation de l’exploitation du pavillon par les futur·e·s utilisateur·rice·s.
Le projet restant une construction temporaire, une équipe supplémentaire travaille sur le plan de démontage du pavillon, afin d’anticiper les phases de déconstruction à la fin de son exploitation.
Le chantier d’hiver
Certaines interventions sur le pavillon ne pouvaient pas être remises à plus tard. Nous avons donc ressorti nos outils pour deux week-ends de « chantier d’hiver », avec deux objectifs :
1. Préparer le mur en paille pour l’hiver
2. Terminer la face intérieure de la toiture avant que l’échafaudage ne soit déplacé pour la prochaine phase.
En effet, le mur en paille n’étant pas terminé, il faut le protéger contre la pluie et tester régulièrement son taux d’humidité afin de s’assurer qu’il reste en bon état jusqu’à la reprise du chantier au printemps.
De son côté, la toiture attendait sa dernière couche d’isolation et une finition de plafond composée de panneaux métalliques récupérés sur le chantier de démolition d’où proviennent les modules structurels en béton. L’équipe a donc redoublé de créativité pour adapter le système d’assemblage de ces panneaux aux détails de construction du pavillon. Les quelque 250 panneaux métalliques ont pu être posés sur la nouvelle isolation, puis repeints en moins de trois jours.
Certaines interventions sur le pavillon ne pouvaient pas être remises à plus tard. Nous avons donc ressorti nos outils pour deux week-ends de « chantier d’hiver », avec deux objectifs :
1. Préparer le mur en paille pour l’hiver
2. Terminer la face intérieure de la toiture avant que l’échafaudage ne soit déplacé pour la prochaine phase.
En effet, le mur en paille n’étant pas terminé, il faut le protéger contre la pluie et tester régulièrement son taux d’humidité afin de s’assurer qu’il reste en bon état jusqu’à la reprise du chantier au printemps.
De son côté, la toiture attendait sa dernière couche d’isolation et une finition de plafond composée de panneaux métalliques récupérés sur le chantier de démolition d’où proviennent les modules structurels en béton. L’équipe a donc redoublé de créativité pour adapter le système d’assemblage de ces panneaux aux détails de construction du pavillon. Les quelque 250 panneaux métalliques ont pu être posés sur la nouvelle isolation, puis repeints en moins de trois jours.
rebuiLT remercie comme toujours pour leur soutien le Fonds pour l'Efficacité Énergétique ainsi que de nombreux partenaires.
Copyright images : ©rebuiLT, 2023.
Copyright images : ©rebuiLT, 2023.
Le Chantier participatif 2023 - semaine 3
23.10.23 - 14
C’est malheureusement la 3ième et dernière semaine de chantier participatif qui marque la clôture d’un été de chantier ! Pour autant, cette semaine était toujours aussi chargée. Visites, construction, ateliers… le chantier rebuiLT est toujours aussi vivant !
Les dernières visites des élèves
Comme les semaines précédentes, nous avons continué les visites avec les élèves des écoles primaires d’Ecublens. Les chiffres sont tombés: au total 20 classes avec environ 400 élèves ont assisté à nos visites et participé à nos ateliers.
Les élèves ont pu voir avec émerveillement leurs tuiles peintes être déposées sur le toit du pavillon.
Malgré leurs questions farfelues (parfois plus compliquées que des questions d’examen!), c’était un grand plaisir pour l’équipe rebuiLT des les avoir accueilli.e.s pour ces présentations-ateliers et nous nous réjouissons de nos futures collaborations.
Comme les semaines précédentes, nous avons continué les visites avec les élèves des écoles primaires d’Ecublens. Les chiffres sont tombés: au total 20 classes avec environ 400 élèves ont assisté à nos visites et participé à nos ateliers.
Les élèves ont pu voir avec émerveillement leurs tuiles peintes être déposées sur le toit du pavillon.
Malgré leurs questions farfelues (parfois plus compliquées que des questions d’examen!), c’était un grand plaisir pour l’équipe rebuiLT des les avoir accueilli.e.s pour ces présentations-ateliers et nous nous réjouissons de nos futures collaborations.
Terre et paille, une super équipe pour faire des murs
Pour les murs nous utilisons une technique à base de bottes de paille et un enduit de terre. Ces deux matériaux naturels sont très complémentaires. L’enduit terre permet une bonne régulation du taux d'humidité dans l'air du pavillon, la paille porteuse permet une réduction importante de la quantité de bois nécessaire dans un mur. Ces matériaux et techniques permettent une mise en œuvre participative. Dans l'aspect "complémentaire" cité: la paille et la terre travaillent ensemble structurellement: la terre rigidifie la paille et permet au mur en botte d'être plus performant structurellement.
Pour les murs nous utilisons une technique à base de bottes de paille et un enduit de terre. Ces deux matériaux naturels sont très complémentaires. L’enduit terre permet une bonne régulation du taux d'humidité dans l'air du pavillon, la paille porteuse permet une réduction importante de la quantité de bois nécessaire dans un mur. Ces matériaux et techniques permettent une mise en œuvre participative. Dans l'aspect "complémentaire" cité: la paille et la terre travaillent ensemble structurellement: la terre rigidifie la paille et permet au mur en botte d'être plus performant structurellement.
Visite des participant.e.s de la conférence internationale CISBAT.
Une vingtaine de personnes du secteur de la construction et de l’environnement sont venues visiter le pavillon le 15 septembre. Malgré leur expertise dans le domaine, le réemploi du béton et les murs en terre-paille en ont surpris plus d’un.
Une vingtaine de personnes du secteur de la construction et de l’environnement sont venues visiter le pavillon le 15 septembre. Malgré leur expertise dans le domaine, le réemploi du béton et les murs en terre-paille en ont surpris plus d’un.
Les représentant.e.s de différentes communes nous rendent visite
Nous avons reçu des représentant.e.s des communes de l’ouest lausannois (Ecublens, Saint-Sulpice, Bussigny, Crissier ainsi que du SDOL) pour une visite du projet ainsi qu’un apéritif. L’occasion de présenter notre approche innovante du réemploi mais aussi d’aborder tout le travail de collaboration que nécessite un tel projet évolutif.
Nous avons reçu des représentant.e.s des communes de l’ouest lausannois (Ecublens, Saint-Sulpice, Bussigny, Crissier ainsi que du SDOL) pour une visite du projet ainsi qu’un apéritif. L’occasion de présenter notre approche innovante du réemploi mais aussi d’aborder tout le travail de collaboration que nécessite un tel projet évolutif.
Quelques données sur ce premier chantier…
- 9 tonnes de tuiles mélangeant
des tuiles de réemploi et les tuiles peintes par les enfants de l’école
-
+35 bottes de pailles compressées entre elles pour le prototype de mur terre-paille
-
34 journées de chantier
-
8 étudiant.e.s organisateur.ice.s
-
10 étudiant.e.s participant au
cours Summer Workshop
-
19 participant.e.s libres durant
le chantier participatif, de 9 à ~65 ans
-
20 classes de l’école Pontet
pour les ateliers scolaires, soit ~400 élèves de 5 à 15 ans
-
> 50 professionnel.le.s du secteur en visite du pavillon
Une belle communauté qui émerge et s’active autour du projet !
Le projet rebuiLT bénéficie du soutien du Fonds pour l'Efficacité Énergétique ainsi que de nombreux partenaires.
Copyright images : ©PJ Renaud pour rebuiLT, 2023.
Copyright images : ©PJ Renaud pour rebuiLT, 2023.
Le Chantier participatif 2023 - semaine 2
24.09.23 - 13Le chantier participatif continue sur le thème de la terre et de la paille ! Cette deuxième semaine a été rythmée par les ateliers pour les élèves d’Ecublens et par l’avancée du mur en paille.
Les élèves d’Ecublens découvrent le chantier
Nous avons fait découvrir le chantier à des élèves de la ville d'Ecublens par des visites et des ateliers sur le thème de la construction en terre. Les plus jeunes ont appris à se familiariser avec ce matériau et à construire une petite tour en terre et eau. Les plus grand.e.s ont, de leur côté, réalisé leurs propres blocs de pisé. Leurs essais de cette technique de construction en terre compressée sont exposés devant le chantier. Nous avons ainsi eu l’occasion d’échanger avec les classes sur le projet et sur la construction écologique. Nous étions très heureux.ses de rencontrer les jeunes d’Ecublens, pour les motiver à participer au chantier avec leurs parents, mais surtout pour leur montrer ce futur lieu d’activités et d’échanges.
Nous avons fait découvrir le chantier à des élèves de la ville d'Ecublens par des visites et des ateliers sur le thème de la construction en terre. Les plus jeunes ont appris à se familiariser avec ce matériau et à construire une petite tour en terre et eau. Les plus grand.e.s ont, de leur côté, réalisé leurs propres blocs de pisé. Leurs essais de cette technique de construction en terre compressée sont exposés devant le chantier. Nous avons ainsi eu l’occasion d’échanger avec les classes sur le projet et sur la construction écologique. Nous étions très heureux.ses de rencontrer les jeunes d’Ecublens, pour les motiver à participer au chantier avec leurs parents, mais surtout pour leur montrer ce futur lieu d’activités et d’échanges.
Le mur en paille prend forme
Pendant que les élèves découvraient le chantier, les étudiant.e.s et volontaires ont bien avancé le mur en paille. L’objectif du chantier participatif est de construire le mur plein situé à l’angle Nord-Ouest, à côté du bel hamamélis de Virginie sur lequel les enfants adorent grimper. La porte, les fenêtres et les autres murs seront construits au printemps prochain. Ainsi, nous nous entraînons à la construction en paille et nous allons profiter de l’hiver pour nous améliorer et apprendre des défis amenés par de tels détails constructifs.
Le soubassement et les cadres en bois ont été réalisés jeudi et vendredi avec l’aide de Tim, un charpentier qui nous avait déjà donné un coup de main lors du summer workshop de juillet. Le mur en paille a été construit le week-end grâce à l’aide précieuse de Gil, ingénieur spécialiste de la paille, avec la participation des étudiant.e.s et de quelques membres de la commune. Dans la joie et la bonne humeur, l’équipe a préparé et monté les bottes, aligné et serré le mur avec des sangles pour le rigidifier. Il a fallut près de 35 bottes de paille pour construire cet partie de mur. Dimanche après-midi, le mur était prêt pour recevoir l’enduit, ce que les participant.e.s de la troisième semaine du chantier participatif s’appliqueront à réaliser.
Pendant que les élèves découvraient le chantier, les étudiant.e.s et volontaires ont bien avancé le mur en paille. L’objectif du chantier participatif est de construire le mur plein situé à l’angle Nord-Ouest, à côté du bel hamamélis de Virginie sur lequel les enfants adorent grimper. La porte, les fenêtres et les autres murs seront construits au printemps prochain. Ainsi, nous nous entraînons à la construction en paille et nous allons profiter de l’hiver pour nous améliorer et apprendre des défis amenés par de tels détails constructifs.
Le soubassement et les cadres en bois ont été réalisés jeudi et vendredi avec l’aide de Tim, un charpentier qui nous avait déjà donné un coup de main lors du summer workshop de juillet. Le mur en paille a été construit le week-end grâce à l’aide précieuse de Gil, ingénieur spécialiste de la paille, avec la participation des étudiant.e.s et de quelques membres de la commune. Dans la joie et la bonne humeur, l’équipe a préparé et monté les bottes, aligné et serré le mur avec des sangles pour le rigidifier. Il a fallut près de 35 bottes de paille pour construire cet partie de mur. Dimanche après-midi, le mur était prêt pour recevoir l’enduit, ce que les participant.e.s de la troisième semaine du chantier participatif s’appliqueront à réaliser.
Le projet avance
Il reste par ailleurs quelques tâches à accomplir sous le toit : la pose de l’isolation intérieure, ainsi que des panneaux de faux-plafond récupérés. Une équipe a posé les lattes et l’isolation en herbe de prairie sous la moitié du toit. Le reste devra donc être réalisés la semaine prochaine: le ponçage, la peinture et la pose des faux-plafonds provenant du même bâtiment que les modules en béton.
Cette semaine a donc été très riche en apprentissages, autant de la part des élèves venus aux ateliers que des participant.e.s du chantier ! Cette nouvelle étape dans la construction fait prendre un peu plus sa forme au bâtiment, avec l’apparition d’un mur. Le projet de pavillon communautaire se concrétise aussi de mieux en mieux grâce aux échanges entre les constructeur.ice.s et les habitant.e.s. De belles perspectives s’ouvrent donc pour la troisième et dernière semaine du chantier participatif, mais aussi pour la suite du projet !
Il reste par ailleurs quelques tâches à accomplir sous le toit : la pose de l’isolation intérieure, ainsi que des panneaux de faux-plafond récupérés. Une équipe a posé les lattes et l’isolation en herbe de prairie sous la moitié du toit. Le reste devra donc être réalisés la semaine prochaine: le ponçage, la peinture et la pose des faux-plafonds provenant du même bâtiment que les modules en béton.
Cette semaine a donc été très riche en apprentissages, autant de la part des élèves venus aux ateliers que des participant.e.s du chantier ! Cette nouvelle étape dans la construction fait prendre un peu plus sa forme au bâtiment, avec l’apparition d’un mur. Le projet de pavillon communautaire se concrétise aussi de mieux en mieux grâce aux échanges entre les constructeur.ice.s et les habitant.e.s. De belles perspectives s’ouvrent donc pour la troisième et dernière semaine du chantier participatif, mais aussi pour la suite du projet !
Le projet RebuiLT bénéficie du soutien du Fonds pour l'Efficacité Énergétique ainsi que de nombreux partenaires.